Garbancito

Conte merveilleux

Âge : 5-6 | Proposé par : ES |

inclusion partie du tout mesures taille visualisation espace

communiquer

stratégie

Commentaire pédagogique : Comment un personnage aussi petit qu'un pois chiche voit-il le monde ?
Et comment les autres le voient-ils... ou pas ?
Rapport d'échelle.

Résumé : Garbancito est un enfant si petit qu’il chante souvent une chanson pour qu’on l’entende et qu'évite de marcher sur lui. Un jour, il décide d’aller dans les champs avec son père pour travailler et cueillir des choux, mais un bœuf l’avale.. Ses parents le cherchent et finissent par trouver une solution pour le faire sortir du ventre du bœuf.


Il était une fois un garçon si petit que tout le monde l’appelait Garbancito (« Pois chiche »). C’était un enfant minuscule, mais très intelligent et alerte, et il avait gagné la confiance de ses parents. Pois chiche adorait aider tout le monde, mais chaque fois qu’il sortait, il chantait une petite chanson pour s’assurer que personne ne lui marche dessus. Sa chanson disait :

— Pachín, pachín, pachín, regarde bien où tu vas, pachín, pachín, pachín, ne marche pas sur Garbancito !

Un jour, le père de Garbancito dit :

— Je pense que je vais aller aux champs pour cueillir des choux. Ils doivent déjà être prêts, et nous pourrons bien les vendre au marché.

Sa femme trouva cela très bien.
Et en entendant cela, Pois chiche sauta sur la table et dit :

— Papa, Maman ! Laissez-moi aller aux champs pour vous aider à ramasser les choux !

Il était si enthousiaste que ses parents acceptèrent.

— Mais tu dois faire très attention, le prévint sa mère.
— Ne t'inquiète pas !

Le père prépara le cheval et demanda à Garbancito :

— Veux-tu t'installer sur la paume de ma main ?
— Oh, non, Papa, laisse-moi aller à côté de l’oreille du cheval, ainsi je lui dirai où il doit aller.

C’est ainsi que Garbancito partit avec son père pour le champ de choux. Le petit garçon disait au cheval :

— À droite, à droite… tout droit maintenant… à gauche !

Enfin, ils arrivèrent au champ, et Garbancito commença à courir partout. Il adorait se balancer sur les feuilles et jouer avec les petits insectes qu’il trouvait.

— Fais attention, ne t’éloigne pas trop, lui dit son père.
— Oui, Papa, je fais attention, répondit-il.

Mais il se trouva que Garbancito tenta de sauter sur une goutte de rosée très brillante et se trompa dans ses calculs. Le garçon tomba sur un chou. Les feuilles étaient si grandes que personne ne pouvait le voir. Et avec une telle malchance, qu’un bœuf qui broutait là ouvrit grand la bouche et vlan ! il avala tout le chou, avec Garbancito à l’intérieur.
Au crépuscule, le père de Garbancito l’appela :

— Garbancito ! Où es-tu ?

Mais le petit était introuvable. Le pauvre homme le chercha désespérément dans tout le champ, mais ne le trouva pas. Il rentra chez lui et raconta à sa femme ce qui s’était passé. Alors, ils retournèrent au champ et, à eux deux, ils cherchèrent encore.
En entendant la voix de ses parents qui l’appelaient, le petit garçon cria de toutes ses forces :

— Je suis ici ! Je suis dans le ventre du bœuf qui bouge, là où il ne neige ni ne pleut.

Sa mère entendit alors sa voix, très faible et lointaine.

— Attends ! J’entends quelque chose ! Cela vient de ce bœuf ! dit la femme en montrant l’animal. Elle toucha son ventre et sentit une petite bosse de la taille d’une bille.
— Voici Garbancito !

Elle eut une idée pour le faire sortir de là sans blesser le bœuf. Elle chercha quelques brins d’herbe et fit éternuer le bœuf.

— Aaaaatchiiii !

Et d’un éternuement, Garbancito s’envola et atterrit dans les bras de son père, qui le couvrit de baisers.
Tout le monde était si heureux qu’en rentrant, Garbancito monta sur le cheval et recommença à chanter :

— Pachín, pachín, pachín, fais bien attention où tu vas, pachín, pachín, pachín, ne marche pas sur Garbancito.

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